Communiqué final du G20 sur l’Environnement

PREAMBULE

  1. Nous, les Ministres de l’Environnement du G20, réunis, aussi bien, sur place dans la ville de  Naples, qu’à distance, le 22 juillet 2021. Nous nous engageons à poursuivre et à accroître nos efforts pour relever les défis interconnectés du changement climatique, de la perte de biodiversité, de la pollution, de perte en vie humaine, de la dégradation, de la fragmentation, des  espèces exotiques envahissantes, de la détérioration  des terres et de la désertification, la dégradation de la santé des océans, des mers, de l’utilisation non durable de l’eau douce et d’autres ressources naturelles. Nous sommes convaincus que surmonter ces défis est essentiel pour une planète saine qui est le préalable au bien-être humain, à des économies inclusives et durables, et la production et la consommation durables. De tels défis doivent être abordés de manière synergique et complémentaire, en évitant une approche en silo. Conscients du rôle que jouent  les membres du G20 pour relever ces défis et conscients que 2021 est une année pour catalyser et intensifier l’action transformatrice, nous réaffirmons notre engagement envers les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses objectifs et cibles de développement (ODD), le programme d’action d’Addis-Abeba, les    Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et l’Accord de Paris, la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention des Nations Unies pour Lutter contre la désertification (UNCCD).

2. Nous soulignons que la conservation, la protection, l’utilisation durable et la restauration de la biodiversité sont essentiel pour atteindre les ODD et pour arrêter et inverser la perte de biodiversité. Nous accueillons un élan particulier vers la réalisation de la vision de « Vivre en harmonie avec la nature » ​​d’ici 2050fournis par la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030. Sans préjuger de négociation multilatérale en cours et conformément aux priorités et politiques nationales, reconnaissant que les pays ont fait des progrès variables pour atteindre la biodiversité d’Aichi cibles, nous continuerons à défendre les efforts et à appeler toutes les parties à la CDB à adopter et mettre en œuvre une stratégie mondiale post 2020 ambitieuse, équilibrée, pratique, efficace et solide cadre de la biodiversité et aussi d’encourager et de soutenir, le cas échéant, la responsabilité, transparence, y compris des rapports améliorés, et la mise en œuvre d’un soutien amélioré les mécanismes pour faciliter le changement transformationnel nécessaire pour réaliser la Vision 2050 pour Biodiversité. Certains membres du G20 et d’autres pays soutiennent l’Engagement des dirigeants pour la Nature et certains se sont volontairement engagés à faire en sorte qu’au moins 30 % des terres et au moins 30% de l’océan mondial sont conservés ou protégés grâce à des systèmes des aires protégées et autres mesures de conservation efficaces par zone d’ici 2030.

Les   membres qui ont pris ces engagements volontaires encouragent et soutiennent les autres à faire des engagements tout aussi ambitieux.

3. Nous reconnaissons que certaines des causes sous-jacentes potentielles de certaines maladies infectieuses émergentes les maladies et les zoonoses chez l’homme sont les mêmes que celles qui entraînent la perte de biodiversité, la dégradation et le changement climatique et que le risque de pandémie peut être réduit en ciblant ces conducteurs. Nous notons la contribution scientifique du rapport de l’atelier IPBES 2020 sur la Biodiversité et les pandémies. Nous nous engageons à intégrer l’approche One Health et d’autres  approches holistiques dans toutes les politiques et processus décisionnels pertinents, défis, y compris la sécurité alimentaire, les retombées zoonotiques et les futures pandémies.

Nous accueillons la création du Groupe d’experts de haut niveau One Health (OHHLEP) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et encourageons une coordination et une collaboration plus étroites.

4. Nous sommes déterminés à réitérer et à intensifier nos efforts pour mettre fin aux menaces illicites contre la nature et les crimes qui affectent l’environnement, y compris l’exploitation forestière illégale et le commerce illégal d’espèces sauvages, et d’autres activités nuisibles telles que la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) et la pêche illégale de trafic de déchets qui contribuent à la dégradation de l’environnement, la pollution, la perte de biodiversité, dégradation des terres et désertification, dégradation des forêts, déforestation et changement climatique. Dans le même temps, nous intensifierons notre coopération avec les ministres concernés pour lutter contre les flux financiers dérivant de délits qui affectent l’environnement, notamment en mettant en œuvre les normes et recommandations mondiales du Groupe d’action financière.

5. Nous nous efforcerons de mieux progresser de manière alignée sur le Programme 2030 et en particulier d’une manière qui : protège, conserve et restaure nos écosystèmes naturels sur lesquels les économies et les sociétés dépendent ; ne contribue pas à, mais empêche l’habitat et la perte de biodiversité, y compris une  gestion forestière non durable sur la désertification, les forêts et terres dégradables; accélère la transition vers une économie inclusive, durable et juste sobre en carbone; rend les communautés plus résilientes aux impacts du changement climatique ; et augmente l’efficacité des ressources grâce à des approches circulaires en fonction des priorités nationales et circonstances. En outre, nous nous efforcerons de garantir que la perte de biodiversité, les terres

la dégradation et le changement climatique seront abordés ensemble dans le cadre d’un plans et actions de relance écologiquement durables et inclusifs dans le post COVID.

  1. Des solutions fondées sur la nature ou des approches éco systémiques pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité ainsi que la pauvreté

6. Nous visons à exploiter la puissance des solutions basées sur la nature ou des approches basées sur les écosystèmes pour lutter contre la perte de biodiversité, restaurer les terres dégradées, renforcer la résilience, atténuer et s’adapter au changement climatique, tout en offrant de multiples avantages sur les plans économique, social et domaines environnementaux. Nous soulignons qu’elles ne remplacent pas les actions prioritaires nécessaires pour réduire d’urgence les émissions de gaz à effet de serre conformément à l’Accord de Paris. Nous notons la contribution des résultats du rapport de l’atelier coparrainé IPBES-GIEC sur la biodiversité et changement climatique. Nous reconnaissons la nécessité d’étendre et de mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature ou approches éco systémiques dans des secteurs clés de nos sociétés et les économies, et dans tous les écosystèmes, y compris les zones urbaines, tout en garantissant l’inclusion et la protection de l’environnement. Nous soulignons l’importance de la pleine et la participation effective des communautés locales, des peuples autochtones et des parties prenantes dans la prise de décision locale, en reconnaissant leurs droits, conformément aux législations nationales et instruments internationaux, le cas échéant. Nous sommes d’accord pour tenir un atelier sur les solutions fondées sur la nature et les approches fondées sur les écosystèmes pour partager l’expérience dans la mise en œuvre de ces approches et pour accroître la sensibilisation et compréhension des possibilités, des avantages et des impacts de telles actions,le G20 2022.

II. Réseau international d’experts en environnement de l’UNESCO

7. Nous saluons l’initiative de l’Italie qui a conduit en décembre 2020 à la création d’un « Réseau d’experts internationaux de l’environnement de l’UNESCO » fournissant le personnel de l’UNESCO de sites désignés avec des informations sur la conservation, l’utilisation durable de la biodiversité et la restauration écologique des écosystèmes, avec appui technique et renforcement des capacités] et nous notons que le réseau est ouvert à la participation et à la contribution volontaires.

  III. Appel à l’action sur la protection, la conservation, la gestion durable et la restauration terres dégradées

8. Nous nous félicitons de la convocation réussie de l’atelier organisé par la présidence italienne sur l’Initiative mondiale du G20 sur la réduction de la dégradation des terres et l’amélioration de la conservation des Habitats terrestres lancé sous la présidence saoudienne en 2020. Nous réitérons notre soutien à l’Initiative et sur une base volontaire, continuera à diriger, renforcer la coopération, promouvoir davantage les investissements et fournir des moyens de mise en œuvre adéquats et partager des expériences sur la protection des terres, la conservation, la gestion durable et l’initiative et programmes de restauration conformes aux objectifs de l’Initiative.

9. Nous soulignons que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est une fenêtre d’opportunité cruciale pour protéger, conserver, restaurer et gérer durablement les terres, y compris les forêts et les ressources en eau . Sur la base des initiatives existantes, nous partageons l’ambition d’atteindre une réduction de 50 % des terres dégradées d’ici 2040, sur une base volontaire. Nous poursuivrons nos efforts pour lutter contre la désertification, restaurer les terres et les sols dégradés et nous efforcer d’atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici 2030 dans la poursuite de la cible 15.3 des ODD et d’un certain nombre d’objectifs de développement durable connexes. Objectifs et cibles de développement. Nous encourageons l’intégration de la conservation des terres, restauration et gestion durable dans les plans et stratégies de relance post COVID19. Nous soulignons que les écosystèmes sains, entre autres, les forêts, les prairies, les terres arides, les parcours, les terres cultivées, les tourbières, les mangroves, le sol, la toundra, le karst et les zones humides sont essentiels pour la durabilité de la biodiversité, la sécurité alimentaire et le soutien à la santé humaine et bien-être. Cela souligne l’importance des écosystèmes terrestres et des services. Ils assurent à la fois la sécurité alimentaire mondiale et la résilience aux chocs futurs. Dans ce contexte, nous nous félicitons de la Déclaration de Matera du G20 sur la sécurité alimentaire, la nutrition et l’alimentation des Systèmes, contribuant le cas échéant à travailler avec les ministres concernés vers l’ONU Sommet des systèmes alimentaires. Nous soutenons les efforts volontaires mondiaux et nationaux pour protéger et conserver les terres et les écosystèmes conformément aux priorités et politiques nationales. Nous visons coordonner nos actions avec les efforts multilatéraux en cours pour la protection, la conservation, et la gestion durable et restauration des écosystèmes et des habitats terrestres dégradés.

IV. Appel à l’action pour une gestion durable de l’eau

10. Nous reconnaissons que les ressources en eau sont globalement menacées en raison des pressions anthropiques, tels que la demande croissante, le changement climatique, la pollution et des services d’assainissement inadéquats et réitérons notre engagement à atteindre l’ODD 6 et d’autres ODD pertinents. Nous reconnaissons les liens entre l’eau, le climat, l’océan, la terre et les écosystèmes et Nous promouvrons des approches intersectorielles et intégrées pour gérer et utiliser de manière durable les ressources en eau à des fins multiples et pour protéger et/ou restaurer les écosystèmes aquatiques.

11. Nous nous engageons à renforcer la coopération et la collaboration, notamment en partageant l’innovation et les meilleures pratiques afin d’améliorer et de renforcer durable et résilient la gestion intégrée des ressources en eau à l’échelle du bassin fluvial reconnaissant les avantages de coopération entre pays voisins également à travers le dialogue du G20 sur l’eau, pour encourager des actions adéquates, pour prévenir la consommation non durable et inverser la dégradation des écosystèmes liés à l’eau et perte de biodiversité et restaurer la qualité de l’eau, promouvoir également les avantages découlant des solutions fondées sur la nature ou fondées sur les écosystèmes des approches et infrastructures durables selon les circonstances nationales et Nous nous engageons à travailler avec les autres ministres concernés pour prendre des mesures pour l’accès équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement à un prix abordable pour tous et en particulier pour les groupes vulnérables et mal desservis.

V. Appel à l’action sur nos océans et nos mers

12. Nous sommes profondément préoccupés par le fait que la santé de nos océans et de nos mers est gravement menacée en raison des effets néfastes de l’augmentation des niveaux d’émissions atmosphériques, du changement climatique et d’autres facteurs de stress anthropiques. Nous appelons à l’intensification des actions pour conserver, protéger , restaurer et utiliser durablement l’océan, les mers et les ressources marines, y compris le climat changer les actions d’adaptation et d’atténuation, à tous les niveaux, conformément au droit international, comme applicable, tel que reflété dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer(UNCLOS)  Nous nous félicitons de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable(2021-2030) Nous réitérons notre soutien à la R&D Global Coral Reef ,Plate-forme d’accélération lancée sous la présidence saoudienne du G20, et appel à renforcer les actions de conservation, de protection, de restauration et d’utilisation durable des zones tropicales et froides les récifs coralliens aquatiques et d’autres écosystèmes et habitats marins et côtiers clés. Nous promouvons  le rôle de la dimension régionale et encourageons les conventions et actions sur les mers régionales. Plans (RSCAP) et les organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) ainsi que d’autres acteurs compétents, afin d’améliorer leur coopération et leur coordination pour faire face aux défis et soutenir la réalisation des ODD liés aux océans à tous les niveaux appropriés.

13. Nous reconnaissons que la surpêche, la pêche illégale, non déclarée, non réglementée  et subventions à la pêche contribuant à la pêche INN, à la surpêche et à la surcapacité, restent une menace sérieuse pour la santé de notre océan et de nos mers et la durabilité des ressources marines. Nous soutenons les négociations en cours à l’OMC sur les subventions à la pêche pour parvenir à un accord significatif avec une discipline effective sur les subventions préjudiciables à la pêche, conformément avec l’ODD 14.6. Nous réaffirmons notre engagement exprimé dans la déclaration des dirigeants du G20 d’Osaka  dans le but de mettre fin à la pêche INN, conformément aux objectifs de l’ODD 14 et des droits.

Nous nous engageons également à conserver l’environnement marin, y compris la biodiversité, et assurer l’utilisation durable des ressources marines tout en travaillant sur l’efficacité mise en œuvre des instruments internationaux pertinents.

14. Nous soulignons l’importance de progresser dans les négociations en cours pour un instrument international juridiquement contraignant ambitieux et équilibré au titre de la CNUDM 1, pour la conservation et utilisation durable de la diversité biologique marine des zones au-delà de la juridiction (BBNJ). Dans le cadre de l’Autorité internationale des fonds marins (ISA 2), nous soutenons l’élaboration d’une réglementation internationale sur l’exploitation minière des fonds marins, conformément au principe de précaution approche, qui se traduisent par une protection efficace du milieu marin.

15. Dans le contexte du système du Traité sur l’Antarctique, nous soutenons pleinement et encourageons progrès à mettre en œuvre, l’engagement de longue date de la Commission pour la Conservation des ressources marines vivantes de l’Antarctique (CCAMLR) La Turquie fait remarquer qu’elle n’est pas partie à l’UNCLOS. La Turquie rétorque qu’elle n’est pas membre de l’ISA. Les aires protégées (AMP) peuvent servir d’outil puissant pour protéger les écosystèmes sensibles représentant de la zone de la Convention, en particulier dans l’Antarctique oriental, la mer de Weddell et dans la péninsule Antarctique.

VI. Renouvelons nos efforts sur la marine déchets plastiques

16. Reconnaissons le grave impact des déchets marins et en particulier des déchets plastiques marins sur, entre autres, les écosystèmes marins, les zones côtières, la pêche et le tourisme, nous réaffirmons notre engagement à mettre en œuvre le Plan d’action du G20 sur les déchets marins, son cadre de mise en œuvre, et l’Osaka Blue Ocean Vision. Nous accueillons le troisième rapport sur le cadre de mise en œuvre du G20 pour les actions sur les déchets plastiques marins coordonné par le Japon et réitérons notre engagement à agir au niveau mondial en coopérant avec les pays non membres du G20 et d’autres parties prenantes. Nous nous félicitons des travaux du groupe d’experts ad hoc à composition non limitée (AHEG)établi par la résolution 3/7 de l’ UNEA et étendu par la résolution 4/6 de l’UNEA à l’UNEA 5.2, et s’engagera pleinement dans les discussions, dans le but de faire un pas en avant décisif sur cette occasion sur les options suggérées qui incluent le renforcement des instruments existants et l’engagement multipartite et l’élaboration d’un nouvel accord ou instrument mondial pour lutter contre les déchets plastiques marins.

17. Nous appelons également à l’intensification des actions pour lutter contre les sources de déchets plastiques marins, y compris la gestion inadéquate des sources terrestres et abandonnées, perdues et des engins de pêche autrement rejetés, également connus sous le nom d’engins fantômes, en s’appuyant sur des efforts régionaux et mondiaux, par tous les pays, en partenariat avec les parties prenantes concernées, organisations et initiatives. Nous reconnaissons la nécessité de lutter contre la pollution plastique, y compris, mais pas limité à, en adhérant à la hiérarchie des déchets et en mettant en œuvre un cycle de vie complet approche, et noter les impacts positifs que la mise en œuvre nationale  des régimes de responsabilité des producteurs ont eu lieu dans certaines de nos juridictions. Nous promouvons l’amélioration de la sensibilisation et de l’éducation du public ainsi que d’autres actions appropriées pour éliminer considérablement les articles en plastique à usage unique inutiles et nous nous efforcerons de réduire les déchets plastiques et d’encourager que les mouvements transfrontières de déchets plastiques ne puissent pas contribuer à la pollution plastique marine conformément aux normes environnementales multilatérales pertinentes , le cas échéant.

VII. Appel à l’action sur l’utilisation durable et circulaire des ressources

18. Nous reconnaissons que l’efficacité des ressources et l’économie circulaire sont des outils importants disponibles pour la réalisation du développement durable et qu’ils peuvent contribuer significativement à la consommation et à la production durables ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des terres et la pollution. En tant que G20, notre vision est de faire avancer les actions dans ce domaine afin d’aider à atteindre les multiples résultats décrits ci-dessus et contribuer à la réalisation de l’ODD 12 et d’autres ODD pertinents. Pour y parvenir, nous encourageons donc : l’innovation, la conception et la fabrication pour assurer longévité, permettre la réparation, la réutilisation et le recyclage, et d’autres approches de conservation de la valeur, l’utilisation durable des ressources naturelles, minimiser les déchets et les émissions, régénérer les écosystèmes, des chaînes d’approvisionnement durables et créer des modèles économiques, conformément aux priorités et politiques nationales. Nous encourageons également des actions pertinentes et adéquates par toutes les parties prenantes pour atteindre ces objectifs, tout en  reconnaissant les contributions des organisations internationales et régionales compétentes.

19. Reconnaissons le rôle précieux du Dialogue du G20 sur l’efficacité des ressources pour faciliter les échanges de connaissances et de bonnes pratiques sur l’efficacité des ressources et l’économie circulaire, nous nous engageons  à poursuivre notre collaboration dans ce format. S’appuyer sur les initiatives existantes et impliquer les jeunes en tant qu’agents puissants du changement, nous encouragerons la mise en œuvre de l’économie circulaire pratiques et approches en favorisant le dialogue, la coopération, les partenariats, l’apprentissage commun, y compris les informations de partage sur les systèmes nationaux de responsabilité élargie des producteurs entre notamment sur l’environnement bâti, la prévention du gaspillage alimentaire et les chaînes de valeur de la mode et du textile, y compris les industries textiles, conformément aux politiques et priorités nationales. Nous remercions l’Italie, organisateur du G20 pour avoir offert un espace de discussion en organisant des ateliers sur cessujets. Nous renforcerons les collaborations avec l’industrie, les organisations internationales et parties prenantes concernées pour stimuler la conception de haute qualité de produits durables et recyclables produits et de développer les compétences, les innovations et les infrastructures nécessaires. Nous chargeons le G20 de Dialogue sur l’efficacité des ressources pour intensifier l’action en partageant des informations sur les indicateurs, les cibles et meilleures pratiques dans tous ces domaines pour renforcer l’élaboration des politiques en développant davantage son portail. Nous appelons également le G20 a mobiliser  des ressources pour revoir et ajuster sa feuille de route pour refléter la vision détaillée au paragraphe 18 en impliquant les partenaires internationaux, les parties prenantes et les programmes pertinents, y compris, et non  limitée à l’IRP, l’OCDE, l’ONUDI et le Cadre décennal de programmes sur la Consommation et la production durable. Nous prenons également note des conclusions de l’OCDE Contexte Rapport du G20 sur « Vers une économie circulaire et plus efficace dans l’utilisation des ressources ».

VIII. Villes durables et circulaires

20. Nous reconnaissons le rôle des villes en tant que promoteurs, facilitateurs et facilitateurs de développement, y compris par des modes de consommation et de production durables et l’économie circulaire, et saluer les travaux en cours au sein du G20, soulignant  l’importance de la coordination entre les niveaux de gouvernement. Nous encourageons les efforts à mettre en place des instruments et des incitations pertinents qui peuvent aider les villes à progresser vers

ces objectifs, d’une manière socialement inclusive cohérente avec les ODD, en particulier l’ODD11 et ODD12 ainsi que le Nouvel Agenda Urbain. Nous nous engageons donc à soutenir les villes dans leurs efforts pour améliorer l’efficacité des ressources et les approches circulaires, y compris par le biais de Dialogue du G20 sur l’efficacité des ressources.

IX. Éducation, renforcement des capacités et formation

21. Nous reconnaissons l’importance cruciale d’impliquer les jeunes dans les processus liés à l’environnement au tous les niveaux et donner aux jeunes générations les compétences et les outils nécessaires pour contribuer à favoriser une consommation et une production durables. Nous reconnaissons également la nécessité pour des approches innovantes pour dispenser une éducation et une formation environnementales et pour réorienter les institutions pertinentes sur la façon dont les jeunes générations peuvent être des agents de changement et de soutien de la transition économique. Nous nous engageons donc à renforcer la coopération et à favoriser des mesures efficaces, en coopération avec d’autres ministres, pour garantir que les jeunes citoyens deviennent  et restent soucieux de l’environnement à travers le formel, le non formel et l’informel, canaux d’éducation et possèdent les connaissances, les mentalités, les compétences et les compétences pour adopter et promouvoir des pratiques durables dans leur vie quotidienne et notre économies.

X. Finance durable

22. Nous soulignons le besoin urgent d’aligner les flux financiers sur le développement durable, ainsi que pour des flux financiers supplémentaires provenant d’une grande variété de sources si nous voulons répondre à la biodiversité, objectifs relatifs aux océans, à la dégradation des terres et au climat et améliorer les services éco systémiques. Nous soulignons les nombreuses synergies de flux financiers pour le climat, la biodiversité et les écosystèmes, et nous renforcerons ces synergies pour maximiser les co-bénéfices. Dans ce contexte nous reconnaîtrons  l’importance des travaux sur la divulgation financière liée à la nature et prenons note avec l’intérêt de la création de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD).

23. Nous invitons les institutions financières et tous les acteurs concernés à participer aux discussions en cours visant à considérer la conservation et l’utilisation durable de l’environnement dans la prise de décision et le reporting des entreprises et augmenter les flux financiers pour développement y compris pour la nature, la biodiversité et les écosystèmes, en tenant compte des contextes et conditions. Nous prenons note de la prochaine édition de la deuxième édition du « Finance in Common Sommet » reconnaissons le rôle que les institutions de financement du développement peuvent jouer par la prise en compte des considérations de nature dans leur financement et percevons l’année  2030  comme boussole des activités.

24. Nous nous félicitons du rôle et de l’attention renouvelée du G20 pour soutenir le réalignement des  flux financiers en ligne avec une croissance durable, y compris le climat mondial et la biodiversité, ses objectifs  y compris, par le biais du Groupe de travail du G20 sur la finance durable (SFWG) et de ses travaux en cours sur une feuille de route pluriannuelle du G20 pour la finance durable. Nous reconnaissons que la feuille de route est initialement axée sur le climat mais adaptable pour prendre en compte un plus large éventail de dimensions de durabilité, y compris la nature, à l’avenir, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris et le soutien continu et accru des BMD aux objectifs des pays concernant Agenda 2030, développement, climat et nature. Nous sommes impatients d’améliorer nos discussions utilisant la meilleure expertise sur les questions relatives au financement de la nature, y compris de processus de coopération entre l’EDM, le SFWG et d’autres groupes pertinents du G20.

Nous nous félicitons de l’appui du PNUD aux deux processus, car cela permet de faire le pont entre les efforts, assurant la complémentarité et évitant les doubles emplois.

C ONCLUSIONS

25. Conscient de la crise mondiale, notamment,  la pauvreté,  la crise économique  et  sanitaire,  et des défis environnementaux, nous nous engageons en faveur d’une transition juste et équitable vers des économies durables, tout en tenant compte des différents niveaux de développement et de capacité des pays. Nous encourageons la fourniture de ressources financières, technologiques et de renforcement des capacités en soutenant  les pays en développement, en particulier aux pays les moins avancés, en tirant le meilleur parti d’utilisation des cadres de gouvernance existants et de travail pour identifier de solutions innovantes. Rappelant les principes de la Déclaration de Rio et reconnaissons que nous sommes confrontés aux différents défis, nous nous engagés a renforcer notre coopération internationale afin d’atteindre le développement durable.

Naples, le 22 juillet 2021