OPERATIONNALISATION DU COMITE DE PILOTAGE DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE FORESTERIE COMMUNAUTAIRE EN RDC

Cette première édition du « Comité de Pilotage » de la stratégie nationale de foresterie communautaire en RDC, est faite pour assurer le suivi et la coordination du processus de la foresterie communautaire en RDC depuis le lancement officiel de sa phase expérimentale le 31 mai 2018 jusqu’à nos jours.

Il faut souligner que cette première édition du Comité de Pilotage portera essentiellement sur une évaluation à mi-parcours en vue de faciliter le dialogue franc et le partage des informations entre les parties prenantes.

C’est à 10h27, dans le beau cadre de la salle Kasaï de l’hôtel Pullman de Kinshasa, que le Directeur du Cabinet de SE Madame le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable (VPM-EDD), a ouvert les travaux de cette première édition du Comité de Pilotage de la stratégie nationale de la foresterie communautaire en RDC et cela après respectivement, les mots de circonstances du Conseiller Technique Principal de la Coopération Allemande (BGF/GIZ), principal partenaire technique BET financier de ces assises et Monsieur le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable.

Globalement, l’objectif global de cette session ordinaire du Comité de Pilotage est de procéder à l’analyse (évaluation à mi-parcours) du processus de la foresterie communautaire en RDC depuis son lancement officiel de sa phase expérimentale le 31 mai 2021.
De manière spécifique, il s’agira de :

  1. Faciliter la compréhension des membres du Comité de Pilotage tout au long du processus de la Foresterie Communautaire en RDC ;
  2. Évaluer l’état d‘avancement dudit processus et son incidence sur les réformes en cours (Administration du Territoire, Foresterie, Affaires Foncières…);
  3. Donner des orientations nécessaires pour la mise en œuvre harmonieuse et coordonnée du processus de la foresterie communautaire en RDC ;
  4. Publier la liste officielle des Sites Pilotes et les résultats atteints de façon conforme en vue d’une appropriation par tous les secteurs.

Il sied de retenir que la cartographie des parties prenantes intervenant dans la mise en œuvre de la foresterie communautaire requiert la mobilisation d’un certain nombre d’acteurs notamment les communautés locales, les peuples autochtones « Pygmées », les femmes, jeunes et autres groupes vulnérables et marginalisés, administrations locales et Provinciales, organisations de la société civile, bailleurs de fonds et autres partenaires techniques et financiers, entreprises du secteur privé.

Pour se faire, il faudra tenir compte des droits Forestiers et la culture des Peuples Autochtones, notamment en leur offrant une égalité d’opportunité juridique, organisationnelle, technique, financière et culturelle.

Teddy NTENDAYI.