La Ministre d’Etat Eve Bazaiba lance les travaux du Comité Consultatif sur la mobilisation des ressources en faveur de la Biodiversité
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement durable a officiellement lancé ce lundi 25 Septembre 2023, la première réunion du Comité Consultatif sur la mobilisation des Ressources en faveur de la Biodiversité.
Le principe du « Cadre mondial sur la biodiversité » adopté à l’issue de la 15ème Session de la Conférence des Parties à la Convention -Cadre des Nations-Unies sur la Diversité Biologique ( COP15) tenue en Décembre 2022 à Montréal au Canada, prévoyait outre la restauration d’au moins 30% des écosystèmes terrestres et maritimes d’ici 2030, la création sur demande de la RDC, d’une nouvelle branche de financement dédié à l’application de cet accord historique de kunming-Montréal.
Ainsi, Eve Bazaiba Masudi qui a donné le go de ces assises de 5 jours à Kinshasa, a souligné dans son speach que cette rencontre constitue une voie de solution à la problématique du financement de ce Cadre mondial tel que décidé à Montréal.
La Ministre d’Etat Eve Bazaiba a également plaidé en faveur de la mise sur pied d’une stratégie par excellence de mobilisation des ressources fondée sur la base d’un partenariat public-privé novateur en vue de financer la préservation et la conservation de la biodiversité.
David Cooper,Secrétaire exécutif du Comité consultatif, a pour sa part, précisé que tout au long de ce processus , il serait mieux de comprendre les perspectives uniques et distinctes. Il dit privilégier le partenariat Nord-sud notamment la création d’un objectif commun entre les pays développés et en voie de développement d’une part, et entre la société civile, les peuples autochtones et les communautés locales, les entreprises, les femmes, les jeunes et les autres parties prenantes d’autre part à l’horizon de la tenue de la COP16.
Pour COOPER, l’organisation de cette réunion en RDC reflète l’importance que le pays accorde à la mobilisation des ressources en faveur de la Biodiversité.
À Montréal rappelons le, les négociations avaient été marquées par un long marchandage entre le Nord et le Sud: Plus d’ambitions écologiques en échange de plus de subventions internationales. Au final, le texte avait approuvé l’objectif pour les pays riches de fournir au moins 20 milliards de dollars par an d’ici 2025 et au moins 30 milliards de dollars par an d’ici 2030.
En outre, tirant les enseignements de l’échec de l’accord de 2010 à Aichi au Japon sur la planification commune, les pays à la COP15 , avaient adopté le mécanisme de planification et de suivi commun avec des indicateurs précis.