L’ITIE-RDC S’INTEGRE DANS LE SECTEUR FORESTIER CONGOLAIS

En exécution de l’article 2 du Décret n°09/28 du 16 juillet 2009 portant création, organisation et fonctionnement du Comité National de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractive de la République Démocratique du Congo, ITIE-RDC, en sigle, que ce Comité Exécutif a décidé d’étendre le champ de la mise en œuvre de l’ITIE et d’intégrer le secteur du bois dans son processus de déclaration.

Tenu ce mardi 05 octobre 2021 à l’hôtel Sultani dans la Commune de la Gombe/Kinshasa, l’atelier des parties prenantes pour la préparation de la production du rapport ITIE-RDC sur le secteur forestier en RDC, qui avait pour objectif principal de réunir les acteurs clés du secteur forestier congolais pour échanger avec eux sur le contexte général et les particularités de l’exploitation forestière en RDC.

Il sied de signaler que sur la demande expresse de Son Excellence Madame le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable (VPM-EDD) auprès de la Ministre d’État et Ministre du Plan, Présidente du Comité Exécutif de l’ITIE-RDC d’intégrer le secteur forestier congolais dans le processus de déclaration de l’ITIE, ce qui justifie la tenue de ces travaux de préparation de la production du rapport ITIE-RDC sur le secteur forestier.

Outre ce premier atelier de lancement, les objectifs visés se rapportent d’abord à mieux comprendre les défis, l’intégration du secteur dans la déclaration ITIE mais ensuite, de produire un rapport sur le secteur forestier congolais.

Cependant, les livrables de cette activité seront notamment la meilleure compréhension du secteur forestier, le dressage d’un répertoire d’information, la présentation d’une première esquisse des entreprises et des entités étatiques, la présentation d’une esquisse du cadre référentiel des flux et enfin, le recrutement d’un consultant qui devrait disposer des outils nécessaires pour produire le rapport de cadrage.

Pour ce faire, nombre de recommandations sont formulées au cours de cet atelier, notamment de prendre en compte le renforcement des capacités des structures de l’administration publique concernées dans le processus aux fins d’une meilleure collecte de données, de savoir qui prendre en compte dans la collecte de données et de ne plus oublier le rôle de l’administration comme propriétaire de données dont on a besoin, de tenir compte du cadre légal qui devrait guider le processus et enfin, d’associer à chaque fois la communication du Ministère de l’Environnement et Développement Durable dans la collecte et publication périodique des informations tout au long du processus.

NTENDAYI NTUMBABO Teddy