COP27 : ADAPTATION CLIMATIQUE EN RDC REVE OU RÉALITÉ

Les pays de l’Afrique subsaharienne sont vulnérables aux changements climatiques.
C’est dans ce cadre que, la plupart de secteurs tels que l’économie, les forêts et la faune, l’agriculture, sont sensibles au changement climatique dans certains pays comme la République Démocratique du Congo (RDC). Les projections climatiques montrent qu’il y aura en RDC, 3 à 5°C d’augmentation des températures d’ici 2050.

C’est ce samedi 12 novembre 2022 dans le stand de la République Démocratique du Congo que, le Professeur KAMATE, a fait un exposé sur le thème :  » L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN RDC : ETATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES.

Au cours de cet exposé, l’orateur a montré que dans la lutte contre les changements climatiques, il est essentiel de retenir certains éléments importants, à savoir :

  1. Les apports technologiques aux communautés ;
  2. La franche collaboration avec les scientifiques;
  3. Le Partenariat équitable entre les services publics, les ONGs et la société civile ;
  4. La prise en compte des femmes représentent un marché essentiel ;
  5. Les co-bénéfices s’approprient les initiatives, etc.

En effet, en ce qui concerne les perspectives de développement, il convient de mentionner notamment (i) l’élaboration des différents guides en matière d’adaptation aux changements climatiques et (ii) beaucoup reste à faire en matière de gestion des écosystèmes forestiers et la biodiversité, le renforcement de la résilience par rapport à la santé et au secteur agricole, la gestion des risques climatiques dans l’agriculture paysanne et enfin la garantie dans la sécurisation des terres.

En conclusion, les solutions à la lutte contre les changements climatiques ne sont pas seulement techniques mais aussi devraient être organisationnelles.
C’est dans ce cadre qu’il faille (i) privilégier les solutions naturelles qui sont en sorte comme des propositions données par les écosystèmes, (ii) sécuriser des zones qui vont devenir inhabitables et impliquant des réponses de rupture, (iii) faire en sorte que les mesures d’adaptation et d’atténuation se concrétisent toujours au niveau local et enfin, (iv) encourager l’implication des pouvoirs publics et la collaboration entre l’Etat et la société civile.

Teddy NTENDAYI.