Environnement et développement durable : le cardinal Peter Texon salue l’intérêt d’Eve Bazaïba dans la sagesse traditionnelle de conserver la nature

Le chargé des questions environnementales, de développement et de santé du Vatican, le Cardinal Peter Texon, a été reçu, le 21 juin, par la Vice-premier ministre, ministre de l’Environnement e développement durable (VPM-MEDD), Eve Bazaïba Masudi. La rencontre entre ces deux personnalités a essentiellement tourné autour des questions d’intérêts communs que sont l’Environnement e développement durable.

Le Cardinal Peter Texon a salué l’intérêt de la VPM-MEDD dans la manière traditionnelle de conservation. « C’est à cette sagesse traditionnelle que le Saint Père nous invite. Nous ne devons pas toujours aller vers la modernité mais, nous devons également user de la sagesse traditionnelle. Nous devons l’apprendre et la respecter », a souligné ce cardinal.
De nationalité ghanéenne, le Cardinal Peter Texon, qui travaille au Vatican où il est responsable des questions de l’environnement, de développement et de santé, a été invité par la Conférence épiscopale du Congo (Cénco) pour participer à la réunion des évêques organisée à Kinshasa sur le thème lié à l’environnement, la biodiversité et l’écosystème. « Je suis venu pour donner un coup de pouce à cette discussion en y présentant l’Encyclique du Saint Père, le pape François, sur l’environnement et la nécessité de sauvegarder l’environnement », a expliqué le Cardinal Peter Texon. Nous devons avoir, a-t-il noté, un sens de responsabilité sur le plan international en nous disant que la biodiversité existe pour nous et pour les générations futures. Et de noter que dans la gestion de l’environnement, l’humanité doit penser aux générations à venir.

Etablissant la relation entre l’église et l’environnement, le Cardinal Peter Texon a rappelé que l’église est née par la foi en Dieu, qui a également créé la nature et l’homme. A l’en croire, le créateur a confié la nature à l’homme comme jardin avec le mandat d’y cultiver et de la sauvegarder. « Le soin à l’environnement est la première tâche que l’être humain a reçue des mains de Dieu. Nous avons reçu la nature comme jardin et nous avons la responsabilité de la conserver comme tel. Il ne serait pas bon de la transmettre aux générations futures comme désert », a-t-il recommandé. Pour ce prélat, cela serait une grande irresponsabilité par rapport au mandat confié à l’homme que de détruire la nature. « L’Église ne peut pas demander de vénérer Dieu sans recommander de préserver ce que ce Dieu a créé. Le respect à Dieu implique aussi le respect pour l’œuvre des mains de Dieu », a-t-il fait savoir.