COP15: La RDC récuse officiellement la Co-Facilitation du Rwanda dans le mécanisme de financement et préservation de la Biodiversité.

La 15ème Conférence des Parties sur la biodiversité se poursuit à Montréal au Canada avec notamment l’épineuse question de mécanisme de financement pour la préservation de la biodiversité.
Dans le segment ministériel de cette COP15,la Vice-Premier Ministre Ministre de l’Environnement et du Développement durable de la RDC a plaidé en faveur de la création d’un fonds dédié à la préservation de la Biodiversité.

La question devrait être approfondie dans la plénière avec les parties sur le mécanisme de ce financement.

Mais Eve Bazaiba Masudi au nom du Gouvernement de la RDC, a récusé séance tenante la co-facilitation attribuée notamment au Rwanda.

Se basant sur les différents rapports des Nations-Unies, la VPM Eve BAZAIBA a estimé qu’il n’est pas question de négocier sur les mécanismes de financement de la biodiversité avec le Rwanda comme Co-Facilitateur étant donné que ce pays détruit la biodiversité en RDC par son agression avérée à travers le soutien à un mouvement terroriste le M23.

 » La RDC est classée 5ème mondiale par sa biodiversité et contribue à l’équilibre climatique mondiale par ses services écosystèmiques. Le pays mérite une attention particulière de tous les partenaires au développement » relève-t-elle avant de fustiger le silence de la communauté internationale face aux agissements du Rwanda.

De ce fait, il est inconcevable pour la RDC de prendre part à ces négociations en présence du Rwanda.

Du 07 au 19 Décembre 2022, les Gouvernements du monde se réunissent à Montréal pour entre autres objectifs de guider l’action mondiale jusqu’en 2030 afin de stopper et inverser la perte de la nature.
Cette COP15 débouchera sur: 1.l’adoption d’un cadre équitable et globale assorti des ressources nécessaires à sa mise en œuvre;

  1. Un plan qui préserve les droits des peuples autochtones et reconnaît leurs attributions en tant que gardiens de la nature;
  2. Le financement de la biodiversité et l’alignement des flux financiers sur la nature afin d’orienter les finances vers des investissements durables et de les éloigner des investissements nuisibles à l’environnement.

Michel KOYAPKA