Un Crédit à la traçabilité du commerce de bois d’oeuvre en RDC

La Direction Générale de Forêt a réuni du 12 au 13 décembre 2024 au cercle ELAIS les parties prenantes de la société civile œuvrant dans le secteur de l’exploitation de bois d’œuvre, les institutions de Régies financières et les différentes structures du Ministère de l’Environnement et Développement Durable afin de réfléchir sur la possibilité de donner un crédit à la traçabilité de commerce des bois d’œuvres en RDC qui assurerait l’amélioration du climat des affaires.
Il se fait remarquer tant pour les pays du bassin du Congo que pour la RDC elle-même, la destination finale des bois exploités reste la Chine. C’est qui fait de cette dernière le plus grand importateur mondiale des bois d’œuvres en cette décennie.
Devant cet état de chose, celle-ci (la Chine) se propose par sa nouvelle loi forestière l’obligation de n’acheter ou de transporter ou encore de transformer que les bois légaux, la RDC avec son arsenal juridique forestier et la mise en place de son système de vérification de la légalité de bois exploités tient à garantir la commercialisation de ces bois par un programme de coopération au développement pour une gestion durable des forêts sous le label du projet « Tropical Timber Trade Facility » (TTT) qui signifie Promotion du commerce des bois tropicaux légaux et durables. Ce projet à l’hauteur de 14,500 millions d’euros vise à assurer la chaîne de la traçabilité depuis le lieu d’approvisionnement jusqu’aux marchés internationaux.
On note que ce projet d’une dure de trois ans 2023 à 2026 qui s’étend dans plusieurs pays dont la Guinée Équatoriale, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la République du Congo et la RDC vise à freiner l’élan de l’exploitation illégale et de la déforestation. Les chaînes d’approvisionnement doivent devenir plus transparentes; pour chaque arbre abattu, sa commercialisation doit être claire jusqu’au lieu de son importation et sa transformation.
Face à cette nécessité, les parties prenantes ont enrichi deux termes des références ; l’une pour la réalisation d’une étude sur la cartographie des concessions forestières chinoises et l’autre sur la diagnostic du système national de traçabilité de bois d’œuvre en RDC. Il s’en est suivi de quelques recommandations logées dans le rapport final.
TOÏSEYA ETIWAHOLA PAULIN