COP30 : La RDC dénonce l’écocide : Marie Nyange Ndambo appelle à la justice environnementale mondiale
Belém (Brésil), le 06 novembre 2025 – Profitant de la tenue de la COP30 à Belém (État du Pará, Brésil), une conférence de haut niveau s’est tenue le mardi 4 novembre à Rio de Janeiro, à l’initiative de Son Altesse Royale le Prince William du Royaume-Uni.
Lors de cet événement, l’Excellence Marie Nyange Ndambo, ministre de l’Environnement et du Développement durable de la République démocratique du Congo (RDC), a porté haut la voix de son pays, lançant un appel vibrant contre les crimes environnementaux et dénonçant l’écocide qui frappe la région des Grands Lacs africains.
La ministre a qualifié de « génocide écologique » la destruction massive de la biodiversité dans le Parc national des Virunga, à l’est de la RDC, l’un des écosystèmes les plus riches du monde.
« L’écocide est une initiative que nous avions soutenue dès sa création, mais dont nous sommes malheureusement victimes aujourd’hui. Ces crimes environnementaux se multiplient, fragilisant nos écosystèmes, appauvrissant nos populations et compromettant notre avenir commun », a déclaré la ministre.
Mme Nyange Ndambo a rappelé que la guerre qui sévit depuis plus de trois décennies dans l’Est du pays est à la fois un génocide humain et écologique, entraînant la disparition de nombreuses espèces animales et végétales uniques au monde. Elle a dénoncé les atteintes répétées au Parc national des Virunga, devenu le théâtre de la mort et de la fuite d’espèces rares menacées de disparition.


Évoquant les conséquences de ces crimes environnementaux, la ministre a mis en lumière la perte accélérée de la biodiversité, le dérèglement du climat local et mondial, l’insécurité alimentaire croissante ainsi que l’appauvrissement des communautés locales et des peuples autochtones. Elle a insisté sur l’urgence d’une coopération internationale renforcée pour protéger les écosystèmes congolais, essentiels à l’équilibre climatique mondial.
S’adressant à Son Altesse le Prince William et à l’ensemble des dirigeants présents, la ministre a lancé un message fort :
« Protéger notre environnement n’est pas seulement une obligation légale, c’est un devoir mondial et patriotique. Chaque citoyen du monde, du village à la ville, doit devenir acteur de la protection de la nature. Détruire nos forêts, nos rivières et notre faune, c’est détruire notre identité, notre richesse et notre avenir. »
La 30e Conférence des Parties (COP30) sur le climat se tient à Belém, au Brésil, et réunit les dirigeants mondiaux autour des enjeux de justice climatique, de biodiversité et de transition écologique. La RDC y participe activement, réaffirmant son rôle de poumon vert de la planète et d’acteur clé dans la protection des forêts tropicales du bassin du Congo.
Cellcom MEDD-NEC

