La Ministre d’Etat Eve Bazaiba a pris part à la Conférence Internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et des poussière à Téhéran en Iran
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement durable a pris part du 09 au 10 Septembre 2023 à Téhéran capitale de la République Islamique d’Iran, à la Conférence Internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et des poussières. Et cela sur invitation officielle d’Iran et conformément à la Résolution A/RES/77/171 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.
Organisée conjointement par la République d’Iran et l’ONU, cette Conférence a réuni des Ministres de l’environnement et les hauts représentants, des experts du Système des Nations-Unies et des organisations internationales et régionales, venus de l’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
Ainsi, les participants ont pu saisir l’opportunité pendant deux jours, de réfléchir, de partager les expériences en vue de produire un train de mesures et d’actions pour mieux combattre ce fléau en l’occurrence les tempêtes de sable et des poussières tout en promouvant la coopération internationale et régionale.
La République Démocratique du Congo s’est dit honorée d’être associé à cette conférence internationale qui a revêtu d’une importance capitale.
Du haut de la tribune, la Ministre d’Etat Eve Bazaiba a relevé le fait que « les tempêtes de sable et des poussières qui sont des phénomènes naturels, ont été aggravés à cause du réchauffement climatique ».
Malheureusement note-t-elle, « les différents programmes d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de la température planétaire à 1.5 degré celsius, ont du mal à se réaliser à travers le monde. Les discours ont pris de la place aux actions…alors que le principe de pollueur-payeur accepté pourtant par tous lors de la 21ème Conférence des Parties sur le changement climatique à Paris(COP21), devrait être accompagné par une volonté politique de tous les États du monde ».
Il est avéré selon Eve Bazaiba, que la lutte contre le changement climatique est une affaire de tous à travers le financement de programmes d’adaptation, l’objectif d’atténuation ainsi que des pertes et dommages, mais fait-elle remarquer avec force que cette responsabilité certes collective mais elle est différenciée selon que « l’on est pollueur ou pas ».
C’est le cas de le dire pour la République Démocratique du Congo, Pays leader du Bassin du Congo, qui est victime du réchauffement climatique de la planète mais sans pour autant en être responsable du fait de faible industrialisation.
Qu’à cela ne tienne, la RDC grâce ses potentiels environnementaux, dit Eve Bazaiba du haut de la tribune de cette conférence internationale à Téhéran, est « reconnue aujourd’hui comme pays-solution face à la lutte contre la pollution mondiale ».
La thérapie parmi tant d’autres pour lutter contre les tempêtes de sable et des poussières demeure selon la RDC à travers son Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement durable, » la muraille verte dans la région en plantant les arbres, une solution basée sur la nature ».
Pour cela, la RDC est prête à participer à tous ces programmes en tant membres des Nations-Unies et Pays solution à la lutte contre le changement climatique.
« Nous n’avons plus de temps à perdre car les pertes et dommages sont énormes et cela va de la vie de toute l’humanité » alerte Bazaiba qui rappelle les engagements souscrits par les Pays pollueurs de participer à hauteur de 100 milliards de dollars Américains à ce sujet.
Il faut préciser que la Conférence Internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et des poussières s’est achevée sur une note positive, celle de l’adoption à l’unanimité de la « Déclaration dite de Téhéran ».