COP 30 à Belém : la RDC, “pays solution”, au cœur des discussions mondiales sur le climat

La ville de Belém, capitale de l’État du Pará au nord du Brésil, accueille cette semaine des représentants de 143 pays, dont près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement, réunis pour la 30ᵉ Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 30).

Placée sous le signe de la mise en œuvre de l’Accord de Paris et de l’adaptation aux impacts du changement climatique, la COP 30 met l’accent sur la nécessité d’accélérer les actions concrètes afin de maintenir le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C, tout en renforçant la justice climatique et la protection des forêts tropicales, notamment celles du bassin du Congo et de l’Amazonie.

Il est désormais admis qu’aucune réflexion mondiale sur le climat ne peut se faire sans la République Démocratique du Congo (RDC), qui détient, aux côtés du Brésil et de l’Indonésie, une part essentielle de la solution au réchauffement climatique grâce à ses vastes forêts et à sa biodiversité exceptionnelle.

C’est dans ce contexte que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé dans la nuit de ce mercredi à Belém, au cœur de l’Amazonie. Il participera au Sommet des Chefs d’État, qui s’ouvre ce 6 novembre, et devrait s’adresser au monde entier pour présenter la vision de la RDC, “pays solution”, en matière de lutte contre le changement climatique et de gestion durable des forêts tropicales.

Aux côtés du Chef de l’État, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle Économie du Climat, Marie Nyange Ndambo, prend part aux discussions préparatoires. Elle mettra en avant les efforts du gouvernement congolais pour valoriser les ressources naturelles tout en préservant les écosystèmes, et plaidera pour une compensation équitable des services environnementaux rendus par le bassin du Congo à la planète.

Ensemble, le Président Tshisekedi et la ministre Nyange Ndambo entendent rappeler que la RDC, véritable deuxième poumon vert de la Terre, est un acteur incontournable des grandes négociations climatiques mondiales et un partenaire stratégique pour la survie de l’humanité.