S.E. Madame la Ministre de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat plaide pour l’intégration de la RDC au Conseil d’Administration du Fonds CAFI
Engagée à traduire la volonté politique du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en actions concrètes, S.E. Madame la Ministre de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat, Professeure Marie Nyange Ndambo, a vigoureusement plaidé pour l’intégration de la République démocratique du Congo (RDC) au Conseil d’Administration du Fonds pour l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI).
Cette requête a été formulée mardi 23 septembre, à New York, en marge des célébrations du dixième anniversaire du Fonds. S.E. Madame la Ministre a rappelé la nécessité de renforcer la transparence et d’améliorer la gouvernance des financements destinés aux pays du Bassin du Congo, afin d’assurer une gestion optimale et durable des écosystèmes forestiers.

« Il est essentiel que la RDC, principal pays forestier du Bassin du Congo, participe aux décisions stratégiques sur l’allocation, la gestion et le décaissement des financements du CAFI. Si nous voulons des résultats efficaces et durables, nous devons être présents là où les décisions se prennent », a déclaré S.E. Madame la Ministre.
Lors de cette réunion de haut niveau, les Ministres en charge des forêts des pays bénéficiaires ont exprimé leurs préoccupations quant à la lenteur des décaissements et ont appelé à instaurer un climat de confiance renforcé entre les États et le Fonds. S.E. Madame la Ministre a insisté sur le principe de leadership national :
« Les ressources sont mobilisées au nom des États. Il faut leur en reconnaître la légitimité et leur donner la responsabilité du pilotage, gage de durabilité. »
En réponse, M. Alain Noudéhou, Directeur exécutif du Bureau du Fonds d’affectation spéciale multi-partenaires des Nations Unies (MPTFO), a salué cette demande, la qualifiant de « légitime et souveraine ». Il a indiqué qu’elle serait examinée par les bailleurs lors de leur réunion du mercredi 24 septembre, organisée également à New York, et a souligné que le Fonds CAFI représente une « success story », malgré les défis rencontrés et les leçons à tirer.
Il a également encouragé les parties prenantes à franchir un nouveau cap, notamment par l’utilisation d’instruments innovants, la simplification des procédures et le renforcement de l’impact des interventions sur le terrain.
Les participants ont par ailleurs convenu de l’urgence d’investir davantage dans l’amélioration des conditions de vie des communautés locales et des peuples autochtones qui dépendent directement des forêts. Ils ont également insisté sur la nécessité de valoriser le rôle essentiel du Bassin du Congo dans la régulation du climat mondial, en s’appuyant sur des données scientifiques robustes et des approches novatrices.
La célébration du dixième anniversaire du Fonds CAFI se tient au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en présence du Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, et de plusieurs hautes personnalités internationales.