Dans un contexte de relance de la gouvernance environnementale, la 4ᵉ session du Comité de pilotage du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF) ouvre une étape décisive dans la restructuration d’un programme clé de la politique forestière nationale, avec pour ambition de restaurer la confiance des partenaires et de repositionner la République démocratique du Congo comme un acteur majeur de la gestion durable des forêts aux niveaux continental et mondial.

La 4ᵉ réunion du Comité de pilotage (COPIL) du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF) s’est ouverte mardi 16 décembre 2025 à l’hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Les travaux ont été lancés par le secrétaire général à l’Environnement, Benjamin Toirambe, représentant Son Excellence Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, Marie Nyange Ndambo, qui était empêchée en matinée.

Cette session à caractère hautement technique a permis de revisiter le passif du PGDF, un programme stratégique du secteur environnemental dont l’objectif est de créer les conditions d’une gestion durable des forêts en République démocratique du Congo, tout en contribuant à la mise en œuvre d’une politique forestière nationale inclusive, avec l’implication de l’ensemble des acteurs du secteur.

Le Comité de pilotage du PGDF constitue l’organe d’orientation, de suivi et d’évaluation des actions inscrites dans le cadre de l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI). À l’issue des évaluations menées, plusieurs difficultés majeures liées à une gestion mitigée des fonds alloués au programme ont été clairement mises en évidence, compromettant l’atteinte de jalons essentiels pour le secteur forestier.

Face à ces dysfonctionnements, les membres du COPIL ont jugé nécessaire de revisiter les écueils du passé et d’engager une dynamique de relance du PGDF sur des bases saines, transparentes et responsables, en vue de restaurer la crédibilité de ce programme bénéficiant de financements extérieurs importants.

À ce sujet, Son Excellence Madame la Ministre Marie Nyange Ndambo, présidente statutaire du Comité de pilotage, a lancé un appel clair à toutes les parties prenantes, les exhortant à « corriger les faiblesses du passé et garantir une transparence totale de la gestion afin de retrouver la confiance des partenaires ».

Le COPIL du PGDF réunit des représentants des institutions nationales et internationales actives dans la mobilisation de la finance climatique en faveur du développement durable, notamment pour la mise en œuvre du Plan d’investissement REDD+, adopté par le Gouvernement congolais pour la période 2016–2020.

Tirant les enseignements des contre-performances observées lors des phases antérieures, la ministre Marie Nyange Ndambo a réaffirmé sa détermination à repositionner le PGDF à la hauteur des ambitions de la République démocratique du Congo, soulignant que « la RDC, gardienne d’un patrimoine forestier unique au monde, doit se doter d’un programme à la hauteur de ses ambitions continentales et mondiales », dans le strict respect des procédures, des standards internationaux, de la transparence et de la bonne gouvernance.

En fin d’après-midi, à 17h, la ministre est venue personnellement clôturer la réunion, marquant ainsi son engagement direct pour la relance du PGDF et la mobilisation des parties prenantes.

La 4ᵉ session du Comité de pilotage du PGDF marque ainsi un tournant décisif. Elle acte un nouveau départ, rompt avec un passif décrié et ouvre des perspectives plus responsables face aux attentes du secteur forestier et des partenaires techniques et financiers.

Sous l’impulsion de Son Excellence Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, la professeure Marie Nyange Ndambo, le PGDF s’engage désormais dans une phase de restructuration axée sur le dialogue inclusif des parties prenantes, en vue d’une « renaissance politique et institutionnelle » d’un programme appelé à devenir un outil efficace et utile pour la gestion durable des forêts en République démocratique du Congo.

Cellcom MEDDNEC