FORETS/RDC: 7ème Édition du Comité de Pilotage du PIREDD/Équateur

La 7ème Édition du Comité de Pilotage du Programme Intégré pour la Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts de l’Equateur (PIREDD/Équateur), sanctionne la fin de la première phase du PIREDD/Équateur (2019-2023) et marque le début de la deuxième phase dudit programme, allant de 2024-2028 .

Il convient de rappeler que le PIREDD/Équateur s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale REDD+ de la République Démocratique du Congo, validée par le Gouvernement en novembre 2012, visant la gestion durable des ressources naturelles; la mise en place des structures de gouvernance locales et cadres de concertation des parties prenantes (CLD, CARG, CCPF et CCPA); la planification du développement local (PDL, PDPA); la sécurisation des droits des Communautés à travers la foresterie communautaire, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, la planification familiale, etc.

C’est dans ce cadre que la première phase du PIREDD/Équateur n’avait pour objectif que d’appuyer la gestion durable des ressources naturelles en luttant contre la déforestation et la dégradation des forêts en vue de réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES) et générer des Co-Bénéfices de développement.

Il convient de souligner que la cérémonie d’ouverture de la 7eme Édition du Copil PIREDD/Équateur a été ponctuée de plusieurs mots des circonstances ( le Représentant du Directeur Pays de la FAO, le Représentant de Monsieur le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable, SG-EDD).
Dans son allocution, Monsieur le Vice-Gouverneur de la Province de l’Equateur, il a d’abord salué les membres du Copil, féliciter et encourager toutes les parties prenantes au PIREDD/Équateur d’avoir atteints des résultats significatifs en rapport avec les objectifs assignés dans la zone d’intervention (Bikoro-Ingende-Lukolela-Bolomba-Bomongo-Basankusu) et en fonction des composantes, notamment la gouvernance, la démographie, l’aménagement du territoire, la foresterie, l’agriculture et enfin, l’énergie.Et en conclusion de son allocution, il a manifesté son inquiétude du fait que les fonds de l’actuelle phase additionnelle, ont été négociés en l’absence des autorités provinciales et de ce fait, il recommande que ces fonds soient exclusivement affectés au renforcement des activités génératrices des recettes aux communautés ou simplement que les fonds devront servir au développement socioéconomique des communautés.

Pour ce faire, nous avons constaté que cette première phase du PIREDD/Équateur(2019-2023), a été marquée par un défit criant en communication en ce qui concerne l’ensemble des réalisations du programme et nous proposons, qu’au cours de cette phase additionnelle dudit programme, que soit renforcé la sensibilisation autour des objectifs du programme à toutes les parties prenantes et la visibilité des réalisations du programme à travers des bulletins d’informations du niveau local ( niveau opérationnel), en passant par la province (niveau intermédiaire)
jusqu’au niveau central ou niveau stratégique. La communication reste un des moteurs indéniables de tout projet développement.

Teddy NTENDAYI.