ENVIRONNEMENTCOSMA WILUNGULA RECOMANDE AU GOUVERNEMENT CONGOLAIS DE FAIRE L’AUDIT ENVIRONNEMENTAL EN LIEU ET PLACE DES ETATS GENERAUX
S’inspirant peut être de l’histoire Dans le système politique du royaume de France où il y avait une assemblée réunissant les trois ordres (les états) de la société( la noblesse, le clergé et le tiers état.) qui étaient convoqués, sur ordre du roi, dans des circonstances exceptionnelles (crise politique ou financière, guerre ou question diplomatique majeure), la République Démocratique du Congo par le biais du ministère de l’Environnement et Développement Durable, se bat depuis plus de deux ans à organiser les états généraux en lieux et place de l’audit environnemental, Le Dr Cosma WILUNGULA pense que ça sera une peine perdue pour le pays.
« Les états généraux c’est un arbre qui cache la forêt, parce que son contenu est vraiment obscur, les organiser c’est escamoter ce que les gens veulent. Les gens veulent qu’il ait un audit réel qu’on sache aujourd’hui, combien d’hectares avons-nous réellement des forêts à exploitation industrielle, à exploitation artisanale, sous moratoire, à concession de conservation, afin qu’on évalue le crédit carbone de la République Démocratique Congo portera sur quel type de foret et qu’est-ce que nous allons réellement réclamer ? nous réclamons d’une manière générale. » Dr Cosma WILUNGULA, DG de l’ICCN.
Certaines études indiquent que Les forêts de la RDC couvrent une superficie estimée à 1.280.042,16 km2 (dont 99 millions d’ha de forêts denses humides), soit 54,59 % du territoire national dont la superficie est d’environ 2.345.925 Km2. Dans le bassin du fleuve Congo qui représente une immense forêt tropicale, la seconde plus vaste de la planète après l’Amazonie, la RDC possède environ 60% des forêts, malheureusement la contribution du secteur forestier est de moins de 2% dans le budget national.
Pour un petit rappel, c’est depuis 2002 qu’un moratoire a été décrété pour empêcher le pillage ressources forestières, malheureusement qu’une grande cacophonie règne dans le secteur et le pays ne bénéficie pas de ce qui lui ait de droit.