Environnement et développement durable: Claude NYAMUGABO intensifie le contrôle et sensibilisation contre la pollution des plans d’eau et l’étend à la Ville de Kinshasa.
Après le Haut-Katanga et le Lualaba où le Ministre de l’environnement et développement durable Claude NYAMUGABO a il y a peu dirigé une mission en réponse aux différentes plaintes de la société civile ainsi que la polulation, et dont les retombées de ladite descente ont fait échos à forts décibels partout au pays, c’est à la Ville Province de Kinshasa de se retrouver maintenant dans l’œil du cyclone.
Claude NYAMUGABO, fort déterminé a mener à bon port ce travail lui assigné par le Président de la République Félix TSHISEKEDI et le Gouvernement de la République, a effectué une descente dans les différentes usines de la capitale Kinshasa déversant les eaux vers le fleuve Congo.
Troquant la fraîcheur de son fringant bureau contre cette chaleur de plomb qui couvre la ville en cette fin de matinée, il commence par la BRALIMA et la BRACONGO, les deux plus grandes industries brassicoles du pays.
Sur place, à la Bralima par exemple il constate que les eaux sont traitées et la société dispose d’un bassin de décantation avant d’être jetées sur le fleuve, d’un aquarium avec des poissons vivants servant de test après tout traitement pour une bonne assurance avant l’opération afin d’évaluer la pollution.
Le Ministre NYAMUGABO qui, en plus de la Vice-ministre Jeanne ILUNGA Zaina et la Ministre provinciale de l’environnement de Kinshasa Laeticia BENA, a trouvé utile d’associer des officiers de police judiciaires (OPJ) dans sa suite a donné des instructions claires à ses services pour accroître le contrôle et confronter les échantillons.
A la BRACONGO par la suite, la brève entrevue avec le Directeur général de cette mastodonte permet à ce dernier d’annoncer au Ministre que son entreprise est détentrice d’un projet dans une perspective écologique responsable.
Une usine moderne de traitement des eaux sera érigée incessamment, les matériels étant déjà commandés.
Une autre nouvelle, la Bracongo annonce sa volonté de ne plus utiliser de bois même comme palettes et qu’à dater de décembre prochain elle va arrêter d’utiliser des bouteilles en plastic pour privilégier les emballages en verre.
Ne voulant pas se contenter des rapports maquillés bons pour les tiroirs, le Ministre Nyamugabo se rend sur le bassin versant du fleuve pour se rendre personnellement compte de la manière dont l’entreprise traite ses eaux usées.
Ici, le ministre fait un constat amer: Aucun bassin de décantation, l’usine charrie directement ses eaux usées dans le fleuve Congo.
Situation réelle reconnue par les responsable de la société qui ont reçu un moratoire en attendant l’installation de l’usine moderne de traitement des eaux. Claude Nyamugabo insiste: » je reviendrai ici en décembre et faute de vous conformer, nous ferons parler la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement et celle relative à l’eau. »
La catastrophe c’est à la société ORBIT , une usine qui œuvre aussi bien dans le production d’eau minérale que dans le cosmétique.
Il s’y observe un besoin urgent de bien traiter les eaux avant de les déverser sur le fleuve, chose malheureusement non faite.
La pollution est évidente, bref, une flagrance.
Le ministre ne décolère pas. Dans la foulée Claude NYAMUGABO promet d’agir par des mesures coercitives pour les entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales requises conformément à la loi, laquelle prévoit des fortes amendes ou carrément la fermeture de celles-ci.
Tout en retenant que le gouvernement est appelé à accompagner ces industries pour un investissement citoyen. Ce qui implique sans doute une approche pédagogique à travers la sensibilisation.
Le ministre lance ainsi cette sensibilisation contre la pollution des plans d’eau et l’exploitation abusive des ressources en eau à Kinshasa avec des précisions clairement indiquées.
Il convient de souligner que la gestion des ressources en eau est une attribution exclusive du Ministère de l’Environnement et Développement.
Les ressources en eau en tant que gisement, servent plusieurs usagers. Un gisement fragile et tarrissable donc peut être pollué et desseché.
Les prélèvements devraient être quantifiés et contrôlés et les industriels communiquer les informations exactes sur les différents prélèvements d’eau et sur les rejets de leurs effluents au service compétent et enfin les services compétents ontl’obligation d’accompagner les usagers.
Le ministre compte accroitre la communication pour une forte sensibilisation.
Cellcom Min EDD