Goma: les acteurs formés sur l’évaluation socio-environnementale des projets et programmes de conservation
Le cadre de l’évaluation environnementale et sociale offre les possibilités d’action aux acteurs de la conservation de la nature. BFK International a fait donc sa part en formant des praticiens à la mise en œuvre de l’évaluation environnementale et sociale dans le secteur de la conservation de la nature en RDC.
Tenue du 05 au 08 juillet dernier à l’hôtel Ishango de Goma, la formation sur l’évaluation sociale et environnementale des projets et programmes de conservation a connu la participation de plusieurs acteurs de la société civile environnementale et des institutions publiques.
À en croire, Mme Bineta Ba, CEO de BFK International, cette formation avait pour objectifs, notamment de « sensibiliser les apprenants à la pratique et à la compréhension des enjeux des évaluations environnementales et sociales dans les projets et programmes de conservation en RDC ». Pour atteindre les objectifs de développement durable, cependant, a-t-elle renchérie, « une meilleure vulgarisation des évaluations environnementales et sociales auprès des cadres de l’administration publique ou privée était indispensable ».
Il s’agissait au cours de cette session particulièrement, selon cette experte en développement durable, de : (i) développer les connaissances et les compétences en matière d’évaluation environnementale et sociale et sa prise en compte dans les projets et programmes de conservation; (ii) faire connaître les outils d’évaluation environnementale et sociale ainsi que leur importance dans les activités de conservation, et enfin (iii) démontrer comment ces outils peuvent aider à planifier, prévenir et gérer les impacts des projets de conservation en RDC.
Répartie en 7 modules et animé principalement par les experts Alain Parfait Ngulungu (Consultant) et Thierry Lusenge (WWF), cette session de formation était axée sur les thématiques liées, notamment : (i) aux principes et cadre d’analyse et de mise en œuvre de l’Evaluation environnementale et sociale (EES) ; (ii) à l’étude d’impact environnemental et social-procédure administrative dans la conservation de la nature ; (iii) Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES)- processus pratique ; (iv) démarches, méthodes et outils d’analyses d’impacts ; (v) EIES-PGES (Plan de Gestion Environnemental et Social), et enfin, (vi) la participation du public à l’EIES.
La prise en compte des préoccupations environnementales et sociales dans les projets de conservation contribue à assurer la durabilité des aires protégées et répond aux engagements nationaux et internationaux de la RDC en matière de préservation des milieux naturels. Les participants à cette formation l’ont compris et sont tombés d’accord que « le développement durable doit nécessairement tenir compte de la protection de l’environnement au sens large ».
Par ailleurs, l’exigence d’évaluation environnementale et sociale posée par les bailleurs de fonds lors d’une demande de financement, pour la réalisation d’un projet ou programme de conservation se justifie par leur engagement envers la prise en compte des droits des communautés, plus particulièrement les droits des peuples autochtones. Dès lors, la démarche adéquate reste la prévention, par des choix plus judicieux et le moins impactant possible pour les communautés locales. L’utilisation du processus, de méthodes et d’outils pertinents pour éviter, réduire ou compenser nos actions néfastes est donc indispensable de nos jours.
Le cadre de l’évaluation environnementale et sociale offre donc ces possibilités d’action. Enfin, BFK International a fait donc sa part en formant des praticiens à la mise en œuvre de l’évaluation environnementale et sociale dans le secteur de la conservation de la nature en RDC, et poursuivra cette mission d’appui, d’accompagnement et de renforcement des capacités des acteurs à travers d’autres ateliers dans le futur.
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